Longtemps, Williams Basaïa a commercialisé des équipements photovoltaïques sans jamais penser à la valeur que ces matériels pouvaient représenter pour des populations non desservies en électricité…
Certes, la propagation des énergies nouvelles, non polluantes et renouvelables, est une occupation louable, mais, pour des foyers qui ne manquent de rien, cela reste une affaire de choix personnels.
Il en est tout autrement pour des millions de foyers africains, pour qui la vie s’arrête avec le coucher du soleil.
C’est en voyageant au Maroc, son pays d’adoption, que Williams Basaïa a eu l’idée qui allait transformer sa vision du métier. Là, loin des circuits
touristiques, il fait nuit quand les enfants reviennent de l’école…
Williams Basaïa met aussitôt en route son idée, créant en 2012 l’association Solidarité Energétique Internationale. Avec son partenaire technique, un industriel suédois qu’il n’a pas de mal à convaincre, il lance une opération pilote sur deux pays et cinq sites, pour tester » sur le terrain » la validité de son intuition. Deux ans plus tard, ce sont plus de 900 foyers qui, toujours sans électricité, profitent quand même d’une source d’énergie fiable, pérenne et… gratuite.
Cette expérience lui a donné une certitude supplémentaire : c’est en s’appuyant sur les enfants des écoles, avec l’aide de leurs maîtres, que la lumière parviendra dans les foyers les plus éloignés.